Promulguée le 28 décembre 2015, cette loi a pour objectif d’appréhender (enfin !) de façon concrète la question du vieillissement en France.
On compte aujourd’hui en France 15 millions de personnes âgées de 60 ans ou plus. Ils seront plus 20 millions en 2030 et d’ici 2050, le nombre de 85 ans et plus sera multiplié par quatre. D’où l’importance d’anticiper la perte d’autonomie et de prévoir ses effets sur la société !
Cette loi met l’accent sur la protection des plus vulnérables et sur la notion du « bien vieillir ».
Le but est notamment de prévoir les conséquences du vieillissement et de répondre aux besoins des personnes âgées en matière de
:
- logement,
- transports,
- vie sociale et citoyenne en cas de perte d’autonomie.
Initiée par Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes et Laurence Rossignol, secrétaire d’État chargée de la Famille, de l’Enfance, des Personnes âgées et de l’Autonomie, cette loi prend en compte 3 enjeux majeurs :
-
L’intégration de davantage de justice sociale et de protection aux personnes âgées au sein de notre société.
- La nécessaire simplification de la vie des personnes âgées et de leur famille et l’amélioration de l’accompagnement à domicile.
- La réunion des acteurs nationaux et locaux (collectivités locales, entreprises, associations…) autour d’un véritable plan d’action stratégique pour répondre aux situations de perte d’autonomie.
L’une des premières mesures a consisté en une revalorisation de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) à domicile ainsi que l’instauration d’un « droit au répit » destiné aux aidants.
Il s’agit de permettre à ces hommes et femmes de conjuguer l’aide à une personne en situation de dépendance et leur vie personnelle, mais surtout professionnelle. Car la fatigue, le stress, l’emploi du temps surchargé… des aidants deviennent des problèmes majeurs pour les entreprises, avec notamment un impact considérable sur l’absentéisme.
Notons que les dispositions inscrites dans la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement seront financées par la contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (CASA). Le montant total alloué s’élèvera à plus de 720 millions d’euros.
Cette loi est une question de bon sens pour affronter les défis liés au vieillissement de la population française et à ses impacts sur les personnes et sur la vie économique en général.
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