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Accident du travail : Sécurité Sociale vs Prévoyance pro ?
company | Le saviez-vous ? | 27 novembre 2025

Accident du travail : Sécurité Sociale vs Prévoyance pro ?

Un accident du travail peut survenir à tout moment. Savez-vous comment protéger votre revenu face à une perte de salaire après une blessure professionnelle ? La Sécurité sociale assure une couverture minimale, mais la prévoyance d’entreprise comble les écarts grâce à des garanties légales et des compléments sur-mesure. Découvrez comment ces deux systèmes s’articulent pour éviter un impact financier durable, en combinant des indemnisations fixes (comme les IJ à 60-80% du salaire) et des protections renforcées (jusqu’à 100% avec certains contrats de prévoyance), tout en intégrant des avantages comme la prise en charge des frais non couverts ou les rentes en cas de séquelles.

 

Accident du travail : quelle indemnisation pour le salarié ?

 

Un accident sur le lieu de travail peut survenir à tout moment. Au-delà des soins nécessaires, une question cruciale se pose : quel sera l’impact sur votre revenu ?

Lors d’un accident du travail, le salarié bénéficie d’un système de protection clair. Deux acteurs interviennent : la Sécurité sociale, qui assure une couverture de base, et la prévoyance d’entreprise, qui complète cette protection.

La Sécurité sociale prend en charge une partie de la perte de salaire via des indemnités journalières (IJ). Le jour de l’accident est rémunéré par l’employeur, tandis que les IJ de la Sécurité sociale débutent dès le lendemain de l’arrêt.

La prévoyance d’entreprise vient renforcer cette indemnisation, sous certaines conditions. Elle permet de compenser davantage la perte de revenu, notamment pour les salariés justifiant d’une ancienneté d’au moins un an.

Le choix n’est donc pas entre ces deux systèmes, mais plutôt de comprendre comment ils s’articulent pour garantir un soutien financier optimal. Découvrons leurs différences, leurs avantages et leurs limites dans les sections suivantes.

 

La prise en charge par la Sécurité sociale : le socle de base

 

La reconnaissance de l'accident et la prise en charge des soins

En cas d'accident du travail, l'employeur doit déclarer l'incident à la CPAM ou à la MSA dans les 48 heures. Le salarié informe son employeur dans les 24 heures, sauf cas de force majeure. La feuille d'accident, fournie par l'employeur, permet un remboursement à 100 % des frais médicaux (consultations, médicaments, hospitalisation) sans avance. Le certificat médical transmis à la CPAM déclenche l'instruction du dossier.

 

Le versement des indemnités journalières (IJ)

Les IJ compensent la perte de salaire dès le lendemain de l'accident (le jour J est payé par l'employeur), sans délai de carence. Le salaire de référence est calculé en divisant le salaire brut du mois précédent par 30,42, plafonné à 392,81 €. Pour un salaire de 1 800 €, les IJ s’élèvent à 35,50 € (60 %) les 28 premiers jours, puis 47,34 € (80 %) au-delà, sous réserve de ne pas dépasser le gain journalier net (salaire minoré de 21 %). Les prélèvements sociaux (CSG 6,2 %, CRDS 0,5 %) s’appliquent.

En Alsace-Moselle, si l’arrêt est indépendant du salarié, le salaire est maintenu à 100 % sans plafond. Des retards de déclaration peuvent provoquer un délai de carence temporaire, corrigé après régularisation.

 

Et en cas de séquelles ? L'incapacité permanente

Un médecin-conseil fixe le taux d’incapacité permanente (IPP). En cas d’IPP inférieur à 10 %, une indemnité unique est versée (ex. 479,56 € pour 1 %). Au-delà, une rente viagère est octroyée, calculée sur les revenus annuels des 12 mois précédents (plafonnés à 170 620,44 €). La rente est versée trimestriellement (IPP < 50 %) ou mensuellement (IPP ≥ 50 %). En cas de décès, une partie peut être reversée au conjoint. Une faute inexcusable de l’employeur entraîne une majoration de la rente pour couvrir les préjudices non indemnisés.

 

Le complément de l'employeur : le rôle clé de la prévoyance d'entreprise

 

En cas d'accident du travail, la Sécurité sociale verse des indemnités journalières (IJ) couvrant partiellement le salaire. L'employeur complète légalement ce montant pour maintenir jusqu'à 90% du revenu brut initial, soulignant l'intérêt de la prévoyance d'entreprise.

 

Le maintien de salaire : une obligation légale pour l'employeur

Le maintien de salaire est une obligation légale, garantissant 90% de la rémunération brute initiale via une indemnité complémentaire aux IJ. Ce système protège les revenus des salariés.

 

Pour en bénéficier, le salarié doit :

●      Ne pas être travailleur à domicile, saisonnier, intermittent ou intérimaire

●      Justifier d'au moins 1 an d'ancienneté

●      Informer l'employeur sous 48h avec certificat médical

●      Bénéficier des IJ de la Sécurité sociale

●      Être soigné en France ou dans l'EEE

 

Comment est calculé le complément employeur ?

L'indemnité s'ajoute aux IJ pour atteindre :

●      90% de la rémunération brute pendant les 30 premiers jours

●      66,66% au-delà de 30 jours

 

Le versement débute dès le premier jour, sans carence, après déduction des IJ. Exemple : pour un salaire de 2 500€, les IJ sont de 74,21€, complétées pour atteindre 225€.

 

 

Sécurité sociale seule vs prévoyance : quel impact sur votre revenu ?

 

Scénario 1 : la couverture de base de la Sécurité sociale

Imaginez un salarié touchant un salaire brut mensuel de 1 800€, contraint à un arrêt de deux mois après un accident du travail. La Sécurité sociale intervient dès le lendemain de l’arrêt, mais les indemnisations restent partielles.

Pour les 28 premiers jours, il perçoit 60% de son salaire journalier de référence (soit 35,50€/jour après calcul), équivalent à 40% de perte de revenu. À partir du 29e jour, ce taux monte à 80% (46,75€/jour), réduisant la perte à 20%.

Cette perte de revenu significative peut impacter lourdement le budget familial. Sans complément, ce salarié percevra 2 864€ au total sur deux mois, contre 3 600€.

 

Scénario 2 : la protection renforcée par la prévoyance d'entreprise

Maintenant, intégrons une prévoyance collective. Le même salarié bénéficiera d’un complément d’indemnisation versé par son employeur, permettant d’atteindre 90% de son salaire brut pendant les 30 premiers jours, puis 66,66% au-delà.

Dans ce cas, son revenu mensuel tomberait à 3 240€ (au lieu de 3 600€), soit une perte réduite à 10%. Certains contrats offrent même un maintien de salaire à 100%, éliminant toute perte financière.

 

●      Versement d’un capital ou d’une rente en cas d’invalidité lourde

●      Versement d’un capital ou d’une rente au conjoint et aux enfants en cas de décès

●      Prise en charge des frais médicaux non couverts (aide à domicile, aménagement du logement)

 

Avec ces garanties additionnelles, le même salarié percevrait 6 480€ sur deux mois, comparé aux 2 864€ de la seule Sécurité sociale. La prévoyance devient alors un bouclier essentiel pour préserver son niveau de vie.

 

Les bons réflexes à adopter en cas d'accident du travail

 

Les démarches à ne pas oublier

Agir rapidement est crucial : informer l'employeur sous 24h et déclarer l'accident à la CPAM/MSA sous 48h sont des obligations légales. Le non-respect peut entraîner un refus de prise en charge ou des sanctions (amende jusqu'à 3 750 €). L'employeur doit déclarer l'accident même en cas de contestation. Le salarié peut le déclarer seul sous 2 ans, avec des preuves solides (certificats, témoignages).

 

Votre checklist en 3 étapes

  1. Informer votre employeur : Signalez l'accident par téléphone, mail ou lettre recommandée sous 24h. En cas d'hospitalisation, justifiez le retard avec un certificat médical.

  2. Consulter un médecin : Obtenez un certificat décrivant les lésions liées au travail. Le médecin transmet les volets 1 et 2 à la CPAM/MSA par système sécurisé. Conservez le volet 3.

  3. Transmettre les documents : Rendez le volet 4 (arrêt de travail) à votre employeur. La feuille d'accident permet un remboursement à 100% des frais médicaux sans avance.

En cas de rechute, transmettez un certificat médical détaillant l'aggravation. Les indemnités journalières (IJ) de la Sécurité sociale démarrent dès le 1er jour d'arrêt : 60% du salaire brut les 28 premiers jours, puis 80% au-delà. L'employeur peut compléter sous conditions (ancienneté, non-intermittence) jusqu'à 180 jours pour 31 ans d'ancienneté. Une déclaration tardive sans motif légitime (force majeure non prouvée) risque un refus total de prise en charge.

 

Protéger son revenu : la prévoyance, un complément indispensable

 

La Sécurité sociale protège en cas d’accident du travail, mais son indemnisation reste incomplète. Les indemnités journalières (IJ) couvrent une partie du salaire, avec des plafonds (ex. 314,25 €) et des prélèvements (CSG/CRDS). Elles ne compensent pas entièrement le revenu perdu lors d’un long arrêt.

 

La prévoyance d’entreprise comble ces écarts. Elle active une indemnité complémentaire versée par l’employeur sous certaines conditions (ancienneté, déclaration rapide). Pour un salarié de 10 ans d’ancienneté, cela représente 80 jours de soutien : une partie à 90 % du salaire brut, puis à 66,66 %. Cela prévient les difficultés financières.

Les deux systèmes fonctionnent ensemble : la Sécurité sociale offre une base, la prévoyance renforce la protection. En cas d’incapacité permanente, une rente viagère ou un capital peut être versé par l’employeur.

 

Pour sécuriser votre revenu, vérifiez les garanties de votre entreprise. Découvrez votre contrat d’assurance prévoyance et anticipez les imprévus.

 

La Sécurité sociale offre une protection essentielle mais incomplète en cas d’accident du travail, couvrant partiellement le salaire. La prévoyance d’entreprise comble cet écart, assurant un revenu préservé. Ces deux systèmes agissent ensemble pour sécuriser votre situation. Pour connaître vos garanties, consultez votre contrat d’assurance prévoyance via votre service RH ou vos représentants.

 

FAQ

 

En cas d’accident du travail, suis-je indemnisé à 100 % ?

Lors d’un accident du travail, le jour de l’incident est entièrement rémunéré par votre employeur. À partir du lendemain, la Sécurité sociale verse des indemnités journalières (IJ) correspondant à 60 % du salaire brut les 28 premiers jours, puis 80 % au-delà. Toutefois, ces montants sont plafonnés (235,69 € ou 314,25 € selon la période) et soumis à prélèvements sociaux. Pour combler cet écart, la prévoyance d’entreprise peut compléter jusqu’à 90 %, voire 100 % du salaire, selon le contrat de votre entreprise.

 

Quelles démarches dois-je effectuer après un accident professionnel ?

Dès un accident du travail, deux étapes clés s’imposent : informer votre employeur dans les 24 heures et consulter un médecin pour obtenir un certificat médical. Ce dernier est transmis à votre caisse d’assurance maladie (CPAM ou MSA) et à votre employeur. Votre employeur a ensuite 48 heures pour déclarer l’accident. Une fois la reconnaissance confirmée, les frais médicaux sont pris en charge à 100 %, et les IJ débutent dès le lendemain de l’arrêt.

 

Un accident du travail entraîne-t-il une perte de revenu ?

La Sécurité sociale ne couvre que 60 à 80 % du salaire, avec un plafond. Sans prévoyance d’entreprise, cette perte de revenu significative (jusqu’à 40 % les premiers jours) peut peser sur votre budget. Cependant, votre employeur est légalement obligé de compléter ces IJ, sous conditions (ancienneté, transmission des documents). Ce complément atteint 90 % du salaire brut pendant une période variable, selon votre ancienneté.

 

Quels sont les trois moments clés d’un accident de travail ?

Les trois étapes essentielles sont :
 1. La déclaration de l’accident par l’employeur à la CPAM/MSA dans les 48 heures.
 2. La validation médicale via un certificat indiquant l’arrêt de travail.
 3. L’indemnisation par la Sécurité sociale et, le cas échéant, un complément employeur ou via la prévoyance. Ces étapes garantissent une prise en charge rapide et structurée.

 

Quels sont les avantages d’un accident du travail reconnu ?

Un accident du travail reconnu offre des avantages spécifiques :
 - Aucun délai de carence pour les indemnités journalières (versement dès le lendemain).
 - Une couverture médicale à 100 % sans avance de frais.
 - Un complément employeur légal (jusqu’à 90 % du salaire brut) et des garanties élargies via la prévoyance d’entreprise (jusqu’à 100 %, capital en cas d’invalidité, etc.).

 

Qui complète mon salaire en cas d’accident professionnel ?

Le maintien de salaire est assuré par deux leviers :
 1. L’employeur, dans les cas légaux, qui verse un complément (90 % puis 66,66 % du salaire brut) pendant une durée liée à votre ancienneté (ex. 60 jours pour 1 à 5 ans d’ancienneté).
 2. La prévoyance d’entreprise, qui peut étendre cette protection (durée, montant, couverture des frais non remboursés), selon les conditions de votre contrat.

 

Quels sont mes droits en cas d’accident du travail ?

En cas d’accident du travail, vous bénéficiez de droits précis :
 - Indemnités journalières dès le lendemain (60 à 80 % du salaire).
 - Frais médicaux pris en charge à 100 %.
 - Complément légal de l’employeur (sous conditions d’ancienneté) et protections contre le licenciement pendant l’arrêt.
 - En cas de séquelles, un taux d’incapacité permanente (IPP) peut ouvrir droit à une rente viagère.

 

Quelle est la durée maximale d’un arrêt pour accident professionnel ?

La Sécurité sociale indemnise sans limite de durée tant que l’arrêt est médicalement justifié. En revanche, le maintien de salaire par l’employeur dépend de votre ancienneté. Par exemple, avec 1 à 5 ans d’ancienneté, le complément dure 60 jours (30 jours à 90 %, 30 à 66,66 %). Cette durée s’allonge jusqu’à 180 jours pour une ancienneté supérieure à 30 ans.

 

Qu’est-ce qu’un poste aménagé après un accident du travail ?

Un poste aménagé est une solution proposée pour faciliter votre retour à la vie professionnelle après un accident du travail. Il consiste à adapter vos missions, horaires ou environnement de travail (ex. matériel ergonomique, temps partiel thérapeutique). Cette mesure, encadrée par la loi, peut être financée par la prévoyance d’entreprise ou des aides extérieures (FIPHFP, AGEFIPH), garantissant ainsi votre réinsertion progressive.

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