Quels sont les avantages à bénéficier d’une surcomplémentaire santé ?

La plupart des entreprises ne sont pas très enjouées lorsque l’on parle de la généralisation des complémentaires santé. Nombre d’entre elles ont attendu les délais légaux de mise en place pour se mettre en action, certaines ont même dépassé ces délais, et d’autres ne sont toujours pas couvertes. Pour la part des entreprises ayant répondu aux exigences de la Loi, la déception est palpable chez les salariés, de plus en plus tentés par une couverture complémentaire à leur… complémentaire.

Des salariés satisfaits, d’autres beaucoup moins…

Les salariés qui ne bénéficiaient ni de couverture mutuelle personnelle, ni de complémentaire santé collective, ont accueilli la nouvelle de la généralisation de la complémentaire santé à bras ouverts. Mais pour les travailleurs qui ont dû transformer leur assurance santé individuelle en assurance santé collective, la déception est grande, surtout dans les TPE/PME. En effet, selon l’Institut de Recherche et Documentation en Économie de la Santé (IRDES), deux tiers ont choisi le panier minimum proposé par l’Accord National Interprofessionnel. Résultat : une baisse des garanties des salariés, et un reste à charge en hausse.

Afin de bénéficier du même niveau de couverture qu’avant la généralisation des complémentaires santé, ou tout simplement de jouir d’une protection santé à la hauteur de leurs besoins, de plus en plus de salariés sont tentés par les surcomplémentaires.

Le problème est que cette assurance est normalement prise en charge dans sa totalité par le salarié. Toutefois, ce n’est pas toujours le cas, et on remarque une tendance à se transformer peu à peu en assurance collective.

La surcomplémentaire, plébiscitée par les salariés les plus prévoyants

Il existe plusieurs niveaux de remboursement, qu’il est important de connaître pour comprendre les enjeux d’une surcomplémentaire santé :

• le premier niveau de remboursement est celui de la Sécurité sociale ;
• le deuxième est la complémentaire santé entreprise ;
• une troisième option peut permettre de consolider ce socle est la surcomplémentaire santé.

Le but des contrats de surcomplémentaire est de « booster les remboursements » sur les dépenses les plus coûteuses : dépassements d’honoraires ou soins dentaires et optiques, mais aussi médecines douces et médicaments de confort. L’autre avantage de ce cumul de complémentaires est d’obtenir un contrat sur-mesure. Par exemple, on peut inclure à son contrat les cures thermales ou encore la chambre particulière en cas d’hospitalisation.

Les surcomplémentaires sont donc un sujet sur lequel les chefs d’entreprise sont en droit de s’interroger, d’autant plus que les acteurs des mutuelles et de l’assurance santé ont anticipé la mise en place (et les carences) du contrat responsable en proposant des formules très compétitives.

Ainsi, pour un montant entre 10 et 60 euros, il est possible de disposer d’une surcomplémentaire santé 100 % adaptée à ses attentes. Un autre atout décisif plaidant pour ce type de couverture est qu’il existe désormais un large choix de contrats collectifs de surcomplémentaire : les salariés bénéficient donc de l’aide de leur employeur pour être mieux couverts. C’est une avancée, car la mutuelle surcomplémentaire était auparavant 100 % à la charge de l’assuré.

Selon le cabinet Deloitte : « Les Français prennent conscience de la nécessité de recourir à une surcomplémentaire et ceux qui l’envisagent – 26 % des interrogés – sont prêts à payer une cotisation mensuelle moyenne de 41 €. »

Ainsi, la surcomplémentaire santé est une idée qui est en pleine évolution… mais il faut avouer qu’une optimisation des contrats de complémentaire santé classique serait préférable à cette « triple couche » assurantielle !